Poule 6

Monaco est tellement clutch !

Crédit Photos : Chris Mamarazzi

Il ne faut pas être cardiaque pour suivre Monaco avec une nouvelle victoire d’un but. Son prochain match contre Istres risque d’en faire rêver plus d’un, les istréens remportant le derby contre Marseille.
Draguignan continue sa remontée au classement pas loin de Villeneuve Loubet, décidément très solide cette saison.
Le PAUC remporte quant à lui le match des Centres de Formation.

HBC Teyran 23 – 32 Draguignan

Duel de promu ce Samedi avec deux parcours sensiblement différents. Alors que Draguignan se trouve dans la partie haute du classement avec une année 2020 démarrant très bien, Teyran se retrouve quant à eux, bon derniers et clairement en difficulté avec l’absence de Dornois. Malgré cela, les héraultais ne lâchent pas et l’ont encore prouvé ce week-end. Sébastien Mercère avait besoin que son groupe s’adapte aux absences et ça semble être le cas « Le groupe va mieux. Après nos deux dernières victoires, nous retrouvons un peu de stabilité à nouveau dans notre jeu. Il est vrai que nous avons vécu depuis Décembre une période agitée. Garcelon est parti à la réunion (pour raison pro), nous avons perdu sur blessure Llata depuis le match de Nice et Abily absent sur la match de Istres. Bref, on parle de cadres et il fallait je pense un temps d’adaptation au groupe de retrouver un équilibre sans eux. »

C’est Draguignan qui prend le meilleur départ malgré de multiples exclusions des varois (4 en dix minutes). Teyran commence à perdre pied avec trois buts de retard (4-7) mais ne lâche pas. Par deux fois, Pino et Parnasse parviennent à revenir rattraper les Dragons (8-8 puis 11-11). L’orage passé, la lanterne rouge peut toujours espérer et c’est l’inévitable Grébille qui s’en charge. Devant de deux buts après le retour sur le parquet, Teyran trouve les solutions face à l’ogre Degeorges dans ses buts.

Besarab fait repasser Draguignan devant dans un mano à mano des plus passionnants dans l’Hérault avec Teyran étant en place défensivement pour Antoine Grébille « Je suis forcément un peu déçu de cette défaite mais surtout du résultat final qui ne reflète pas du tout notre match…contrairement à d’habitude on a réussi en rentrer dans le match dès le début sans se faire distancer…avec l’absence de Benjamin Dornois qui est une véritable plus value sur la base arrière. Notre attaque placée se retrouve en difficulté mais les choix tactiques du coach orienté sur la défense + montée de balle et le jeu rapide se sont avérés payants »

Seulement, les deux hommes forts du moment, Degeorges dans les buts et Benabid en attaque, vont faire basculer la rencontre à leur avantage. En quelques minutes, les hommes de Sébastien Mercère passent de 18-19 à 19-25 « Nous avons pas 60 min de jeux propre, d’ailleurs samedi face à Teyran, il a fallu attendre 40 min pour prendre la main sur le match, mais le groupe avance au file des semaines. » Déjà limité individuellement face à l’armada varoise, Teyran n’arrive pas à raccrocher le wagon mais réussit à terminer la rencontre à moins de 10 buts de l’un des outsiders de la Poule avec un score qui ne reflète pas la rencontre.

Le meilleur buteur de la Poule 6 tirait son chapeau au portier varois qui aura fait une démonstration en deuxième mi-temps « L’objectif était de les faire courir et de profiter de leur changement attaque/défense pour leur mettre la pression et trouver des tirs faciles. Cependant, on a manqué d’efficacité au tir notamment à 6m et sur pénalty, bien évidemment Jordane Degeorges n’y est pas pour rien et a prouvé encore une fois qu’il n’était pas le meilleur gardien de la poule pour rien, mais ce sont ces détails qui ont fait la différence dans ce match. »

US Crauroise 25 – 26 AS Monaco

On poursuit avec le match à suivre de cette journée entre La Crau qui reste sur une défaite sèche à Draguignan et les monégasques qui veulent poursuivre leur bon début de saison. C’était l’occasion pour les varois de revoir des visages connus chez les visiteurs avec deux anciens, Hosni et Morinet. La semaine n’aura pas été des plus simples pour les joueurs du Rocher pour préparer la rencontre nous racontait Maxence Galas « On arrivait pas très serein après une semaine d’entrainements compliquée avec beaucoup d’absents. Au complet cependant pour le match, on débute comme d’habitude derrière au score. Mais on revient rapidement grâce à une bonne défense et du rythme en attaque.« 

A l’entame, les deux équipes s’appuient sur des défenses solides, mais c’est bien Guilloteau qui commence bien sa partie, en marquant les 5 premiers buts de sont équipe, le capitaine montrant toute sa détermination. Monaco se laisse pas intimider et c’est sur un score de parité (5-5) que le premier quart d’heure se termine. Deux exclusions crauroises coup sur coup vont faire un premier écart, avec Monaco qui inflige un 5-0, Plaquin sur son aile profitant de beaux décalages.

Nicolas Pereyre pose alors son temps mort et le leader va réagir revenant à un but à la mi-temps (10-11). A la reprise, Monaco va mettre de la vitesse avec Gomis, puis Plaquin sur les ailes, La Crau va lui s’appuyer sur un Guilloteau au four et au moulin. Cette fois ci, ce sont Monaco qui vont se retrouver en infériorité numérique avec Dupil puis Nivore qui rejoignent le banc. Laffont virevoltant ramène les siens en demandant l’aide du public et encourageant ses coéquipiers. Rien n’est fini, le gymnase gronde, Allouche a la balle pour égaliser sur la dernière possession, mais Galas la sort brillamment. Monaco tient encore une victoire tendue jusqu’à la fin et qui leur donne la première place de cette Poule 6 folle dingue où le match suivant devrait plaire à sa recrue monégasque « Cap maintenant sur Istres à la fin du mois qui est visiblement en pleine bourre où on fera tout pour garder notre première place« .

On a justement demandé au portier monégasque, débarqué en Septembre après dix années en Espagne son ressenti sur ce dernier tir « Ça devient une marque de fabrique comme dirait mon coéquipier Plaquin. C’est la troisième fois en 3 matchs depuis la reprise !! Sur ce match, on va dire que c’était pas le plus dur, Alain Dupil est bien monté sur le tireur, gêné, il n’avait que l’option de tirer au second poteau et dans de mauvaises conditions. Du coup, je lis bien l’action et j’anticipe au bon endroit!« 

PAUC 29 – 28 Saint Raphaël

On continue avec les centres de formation qui ont connu diverses fortunes le week-end dernier. Aix en Provence a lâché un match qu’ils tenaient contre Chateauneuf tandis que Saint Raphaël est justement allé le chercher face à Guilherand Granges.

Ce sont les coéquipiers de Horace Quintin qui effectuent le meilleur départ (5-1) avec un groupe particulièrement concerné sur cette entame. Porte ne marque que sur jet de 7m tandis que Cabanes et Quintin punissent à l’aile. Les Contiero ne sont pas en reste et leur intensité donne une avance confortable avant de rentrer aux vestiaires pour la pause (16-10).


En difficulté au tir, Vojinovic voit Richeton et Lubrano Lavadera prendre le relais afin de limiter l’écart subis. Cependant, le PAUC semble être dans très en forme et ne perd pas le fil du match. Toujours à +6 dans le money-time, les minots de De Samié craquent et voient leur avance fondre au fil des minutes. Petit est en feu avec trois buts en trois minutes puis les pertes de balle s’accumulent pour la réserve d’Aix en Provence. Richeton ramène Saint Raphaël à seulement un but dans la dernier minute. Un temps mort posé par le PAUC à 30 secondes du terme permettra aux coéquipiers de Cabanes de gérer la dernière possession.

Saint Raphaël a failli rééditer son hold-up de la semaine passé, il va falloir se mettre à moins être dans la réaction pour espérer une phase retour plus performante pour les minots varois. Aix en Provence tient tout de même ici une victoire référence où pendant 55 minutes, les aixois auront maitrisé la rencontre.

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Crédit Photos : Serge Maligue

Marseille 28 – 40 Istres

Marseille-Istres, un beau derby des Bouches du Rhône où le match aller avait été gagné par les istréens de 11 buts mais perdu sur tapis vert par la suite. Les joueurs de Fred Perin sont donc avertis, les minots veulent prolonger leur belle remontée au classement. Bois Luzy est bien garni entre le public marseillais et la poignée de supporters istréenne mais bien bruyants.

La rencontre débute avec beaucoup de vitesse des deux côtés, Paul allume le premier mais Nicollini est sur la trajectoire, c’est finalement Thevenet par deux fois qui ouvre les hostilités. Marino remet Marseille à hauteur, le match est lancé à 100 à l’heure. Istres accélère sans cesse, mais le gardien marseillais est en chaleur et les vingts premières minutes sont équilibrées. La fin de première période va faire mal aux locaux, suite à quelques tirs loupés, Istres va profiter avec Gerin puis Cometto pour faire l’écart, +7 en 10 min avant de rentrer aux vestiaires.

Pour Paul De Riggi, la rencontre aura été compliquée pour le groupe phocéen « On a bien démarré et on a joué aux coudes à coudes pendant une vingtaine de minutes mais je pense qu’on a d’abord été surpris par la performance d’Alex Gerin qui est généralement plutôt passeur et qui du coup là ne mettait plus sur orbites les grands artilleurs d’Istres qu’on attendait. Après, ça reste une équipe extrêmement solide sur tous les plans du jeu et comme disait notre entraineur, le rouleau compresseur s’est mis en route et on avait aucune chance de relever la tête. Si on rajoute à ça notre faiblesse technique sur ce match à haute intensité, le résultat est plus que logique.« 

La volonté marseillaise est intacte, ne lâchant rien, mais l’écart est fait. La défense istréenne est beaucoup plus dense, et Jund en profite pour accroître l’avance déjà conséquente. De Riggi, trouve le chemin du but, mais les protégés de Bastien Cismondo ne vont pas relâcher la pression, pour finir sur un écart conséquent dans une rencontre survolée par le centre de formation.

Istres continue son comeback et la prochaine journée sera révélatrice contre Monaco alors que Marseille se rendra pour un nouveau derby à Châteauneuf, un rendez-vous à ne pas manquer pour Paul De Riggi « J’ai quand même ressenti des bonnes attitudes et des améliorations aussi bien au niveau mental que dans le jeu, notamment en défense au début oú je trouve que certains entrainements ont porté leurs fruits. De plus, l’équipe en a de plus en plus assez de ces scénarios répétés aux trous d’airs qui nous achèvent et je pense que le prochain match à Chateauneuf, qui est la première équipe à battre pour se relancer, sera une toute autre histoire.« 

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Crédit Photos : Villeneuve Loubet

Villeneuve Loubet 26 – 21 Châteauneuf

Avec seulement 8 joueurs de champ, Chateauneuf savait que la tâche serait compliquée contre Villeneuve Loubet, en confiance sur ce début d’année civile. Ce qu’on peut dire, c’est que ça se confirme dès l’entame avec des Loups, « on fire » infligeant un 6-1 d’emblée. Déjà limité en nombre, le groupe de Bruno Helmrich essaie tant bien que mal de remonter la pente grâce à Iannis Raviol et Nabo efficace dans ses cages (8-4). Une fois dans le match, Chateauneuf fait jeu égal et c’est ainsi qu’ils rentrent aux vestiaires à seulement deux buts de Villeneuve Loubet (14-12).

La répartition encore excellente de la table de marque chez les Loups leur permet de conserver un avantage malgré l’expulsion directe de Bedeau après une faute sur Nicolas Crépain. Vous ajoutez à cela les arrêts de Saaidi et l’écart commence à grimper (20-15). Malgré cela, Chateauneuf parvient à revenir à trois buts mais à trop courir au score et avec un effectif réduit, les joueurs des Bouches du Rhône ne réussiront pas à inverser la tendance, au grand regret du demi centre chateaunauvais «On était 8 joueurs + 2 gardiens, on est mené 6-1, une entame catastrophique mais on arrive à revenir à -2 à la mi-temps. Sauf qu’on perd Rémi Blaodekissi qui se fait mal au genou au bout de 20mn je crois et au retour de vestiaire on bute sur leur gardien. On défend pas trop mal mais en attaque on a du mal et physiquement on explose sur les 5 dernières minutes »

Une jolie victoire pour les hommes du duo FrésuMorel qui ont pu profiter de tout leur effectif avec une feuille de match noircie par chacun.

Rien d’alarmant pour Château’ mais il ne faudra pas tarder à remporter quelques matchs pour s’éloigner de la zone rouge et cela passera pas régler les pépins physiques, la trêve arrivant à point nommé pour eux.

Guilherand Granges 29 – 29 AS BTP Nice

Ce duel en Ardèche était l’occasion pour les deux équipes de se racheter entre une mauvaise performance à la Maison pour Nice et une défaite difficile à digérer pour Guilherand Granges. Un esprit revanchard donc pour les coéquipiers de Pierre Lesage « On avait à cœur de se rattraper de notre match de la semaine dernière contre St Raph, perdu dans les derniers instant d’un petit point. On attaque bien la partie, avec un jeu rapide vers l’avant, avec de nombreux arrêts décisifs de notre gardien. » En effet, l’avantage pour les jaunes et verts, c’est d’avoir à chaque fois un gardien performant comme s’ils se passaient le message. En face, Marcucci ne sera pas en reste mais revenons plutôt à notre déroulement de la rencontre.

Les Aiglons sont dans le dur pour démarrer avec un 3-0 pris en pleine face, on a connu mieux comme Dimanche après-midi. Cependant, Nice a du répondant et son maitre à jouer Sidibé va reprendre les choses en main et Nice va infliger un 6-0 pour remettre les pendules à l’heure. Une fois les séries terminées, les deux équipes vont se mettre à offrir un joli combat serré comme on les aime où chacun possède ses points forts. Guilherand Granges repasse devant à la 18ème et Beaucourt permet aux siens d’être devant à la pause.

Coutumier du fait, les ardéchois vont connaitre un gros coup de mou à partir de la 37ème et voilà le promu détaché au tableau d’affichage (18-25) face à Sidibé, en excellente forme. Guilherand Granges va s’en remettre à Beaucourt et Marce qui fait une entrée remarquée pour revenir dans le match avec une nouvelle série dans ce match décidément sur courant alternatif (23-25).

Le tournant du match se situerait à l’entame du money-time où Nice se retrouve en double supériorité et n’est pas capable de faire le trou avec Rajkovic, excellent dans ses buts, un constat pas forcément partagé par Lesage qui regrette de la précipitation dans leurs rangs « On paye cash notre mauvaise gestion à un joueur de moins, avec des temps faibles bien plus longs que d’habitude, ceci étant du à un manque d’expérience du groupe (22 ans de moyenne d’age) Mais ce manque d’expérience se fait oublier avec l’envie et la fougue de nos jeunes poussés par un public en feu. On remonte dans les derniers instants, on égalise. Un match nul ayant un vrai gout de victoire »

Dans les derniers instants et profitant de l’exclusion de Fathi Krai, Guilherand Granges parvient à égaliser par Lesage avant que Rajkovic n’offre le nul sur un énième arrêt. Chaque équipe aura eu ses temps morts même si le +7 de Nice à 15 minutes de la fin peut laisser quelques regrets aux aiglons.

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