Poule 5

Villefranche et Annecy repartent les valises pleines

Crédit photo : Hervé Kerneis

Première fois depuis les deux premières journées que nos équipes enchaînaient. Les acteurs n’allaient pas s’en plaindre et nous non plus. Au menu de ce résumé : du match au couteau, des équipes qui continuent de se rassurer quand d’autres continuent de nous surprendre. On arrête tout et on déguste ce condensé de la 6ème journée.

Beaune HB 37 – 21 Villefranche Beaujolais HB

Dans les équipes qui se rassurent, on peut clairement parler des Beaunois. Après son large succès face à Chalon la semaine dernière, l’équipe de Xavier Mangematin n’a fait qu’une bouchée d’un Villefranche (très) diminué.

Le chiffre 8. C’est le nombre de buts inscrits par les Caladois durant la première période mais c’est également le nombre de joueurs qu’a présenté Gérald Vincent, contraint de composer une équipe décimée par les blessures. Théo Naudin ouvre le bal après un échec de Chaminaud et Beaune s’envole. 2 puis 3 et c’est finalement après un 6-0 que le demi-centre Caladois trouve enfin le chemin des filets. Les locaux ne laissent aucune chance et dominent les débats dans tous les secteurs du jeu. La défense Beaunoise est intraitable, ne laissant aucun espace pour son adversaire, profite de tous les ballons récupérés pour les monter rapidement et faire trembler le filet adverse.

L’écart est déjà monumental à la pause : 18-8. Villefranche ne parvient pas du tout à construire ses attaques et doit s’en remettre à des exploits individuels. Malheureusement, face à des Bourguignons en réussite malgré quelques moments de relâchement, cela ne suffit pas. Le second acte est une nouvelle fois à sens unique. Deuxième large victoire qui permet au BHB de rééquilibrer son bilan et de poursuivre sa remontée au classement. Les joueurs du Beaujolais, eux, prennent le chemin inverse et se retrouvent dernier du classement avant une dernière ligne droite qui s’annonce compliquée avant la trêve de Noël.

Saint-Etienne Masculin HB 25 – 33 CS Vesoul Haute Saône

Saint-Etienne aura tenu 30 minutes face à l’ogre Vésulien. Un retour des vestiaires mal géré de la part des Stéphanois a facilité la tâche de Vesoul qui poursuit son sans faute.

Pourtant l’entame est à mettre au crédit des locaux. Les visiteurs ouvrent la marque mais le sérieux des Verts leur permet de mener les débats (4-2) tandis qu’un match dans le match est en train de se dessiner. Quand Franck Janisset parvient à stopper les artilleurs adverses, Bonneau lui répond immédiatement. Les Francs-Comtois parviennent à effacer leur retard (5-5). Aucune des deux équipes ne parvient alors à prendre l’avantage. Les défenses sont intraitables et les Lyons s’en remettent à leur ailier gauche, Maxence Fix, pour faire la différence avant la pause (13-15).

Après un nouveau festival des gardiens, Vesoul parvient à creuser l’écart avec un 3-0. Puis s’en suivent, 7 minutes sans marquer le moindre but du côté des Verts. En cause ? La réussite extérieur. Saint-Etienne a raté (forcé ?) trop de tirs de loin ce qui a permis aux joueurs de Douta Seck de faire la différence. Le mal est fait, l’écart est trop grand et le CSV finalement trop fort. Logique respectée, les Lions l’emportent face à Sainté… Ailleurs cette phrase aurait fait beaucoup de bruits !

ASHBC Chalon sur Saône 30 – 29 CL Marsannay HB

Il y a bien longtemps que la Maison des Sports n’avait pas été aussi bruyante. Et ce samedi soir a finalement été la soirée parfaite pour Chalon. Soirée des partenaires, public venu très nombreux et victoire sur le fil, le tout un soir de derby en JeepElite entre l’Elan Chalon et la JDA ! Le sourire de la présidente, Vanessa Bassen, à l’issue de la rencontre confirme ces propos.

Sur le parquet, on assiste à un match bien mal embarqué pour les Chalonnais qui se font surprendre dès les premières minutes de match (1-4, 5′) et contraints de s’en remettre à leur demi-centre, Antoine Fichot, pour revenir sur la bonne voie. A partir de cet instant du match, les deux équipes ne se lâcheront plus d’une semelle. Marsannay pense faire le plus dur en prenant deux buts d’avance mais les Bleus et Blancs trouvent la solution à chaque fois pour égaliser. Avec un dernier but de Nicolas Gregulski, les Chalonnais retournent au vestiaire sur un score de parité : 14-14.

La première offensive des Pattaras est détournée par Ruault rentré à la place d’Orlandi, qui fera son retour sur les parquets plus tard dans le match – et de quelle manière ! Chalon inscrit le premier but de la 2ème période mais une nouvelle égalisation des Côtes d’Oriens met la pression sur les locaux. Le bras ravageur de Roumeas permet aux joueurs de Kiour de prendre deux buts d’avance. Le technicien Chalonnais, Cannarozzo, décide de briser le rythme offensif adverse en sevrant le demi-centre de ballons. Tactique payante mais les visiteurs parviennent à profiter des espaces laissés derrière.

Alors qu’on entre dans le money time, c’est le pivot de Chalon, Othman Jellal, qui remet les équipes à égalité. David Orlandi, revenu dans les cages entretien l’espoir des siens en enchaînant les parades. Marsannay a eu deux jets de 7m pour remporter ce match mais celui qu’on appelle le Phénix en a décidé autrement. C’est sur un ultime arrêt sur penalty, après que son capitaine ait donné l’avantage aux siens, que le portier délivre les Chalonnais.

Tout le gratin du handball Bourguignon était présent pour ce derby : le président de la Ligue de Handball Bourgogne Franche-Comté Marie-Albert Duffait, le président du Comité 71 Bruno Ménager. Un derby qui s’est toutefois déroulé dans le respect et où les arbitres ont été félicitées d’une voix unanime par toutes les personnes présentes.

Vénissieux HB 33 – 33 HBC Cournon d’Auvergne

François a eu la possibilité de couvrir ce match, retrouvez l’article dédié ainsi que l’interview de Théo Karoubi, ici.

Dijon Métropole HB² 33 – 32 HBC Aix en Savoie

Les jeunes Dijonnais se sont une nouvelle fois fait peur dans un match qu’ils auraient pu perdre malgré leur supériorité.

Les démons de la semaine passée contre Marsannay semblent encore présents dans les têtes dijonnaises. Alors que ce match était censé effacer la piètre performance de la journée précédente, les coéquipiers de Kouyaté se lancent dans la bataille à cœur vaillant. La défense est en place et les joueurs de Vincent Liot déroulent leur jeu rapide. Dijon prend l’avantage malgré quelques erreurs de précipitations (10-8 puis 12-8).

Devant à la pause, le DMH se déconcentre et perd de sa sérénité à l’image des nombreuses périodes où la réserve Dijonnaise s’est retrouvée à 4 joueurs sur le terrain. Aix la joue fine et utilise le moindre ballon pour revenir au score. Dans les derniers instants du match, les visiteurs n’ont plus qu’un but de retard et Eisenbarth repousse une première balle d’égalisation sur penalty mais les Oranges n’ont pas dit leur dernier mot. Il reste 50 secondes à jouer, le jeune Roux est exclu du match et laisse son équipe une nouvelle fois à 4. Chalmandrier en profite pour égaliser à 20 secondes du terme. Les Dijonnais sont sur le point de tout perdre une nouvelle fois. Vincent Liot pose son temps-mort pour certainement mettre en place une dernière tactique pour remporter le Graal. La solution vient de l’ailier Lilian Roche. C’est au tour de Bertrand Pachoud de poser son temps-mort. C’est une fin de match toute en tension à laquelle assiste le public des Poussots. Rappelons que les Savoyards sont 6 contre 4 mais une mauvaise passe pour l’ailier droit l’empêche de prendre un tir dans de bonnes conditions. Le portier Dijonnais fait l’arrêt et permet à son équipe d’engranger un quatrième succès qui leur offre la troisième place du classement.

Crédit photo : Eric Bontemps

ALC Longvic 32 – 23 HBC Annecy

Il aura fallu un temps-mort rapidement posé pour voir les Longviciens jouer leur vrai handball. Les premières minutes sont catastrophiques et Annecy en profite à fond. Une pluie de buts s’abat sur la cage de Longvic et les voilà déjà derrière de 6 buts en 7 minutes (2-8). Jérémy Potiez avait une minute et pas une seconde de plus pour trouver les mots justes et ainsi remobiliser ses joueurs. Cela a fonctionné puisqu’après 16 minutes de jeu, revoilà les locaux (13-13, 23′) sous l’impulsion de Cyril Stunault, l’homme du match avec ses 10 buts.

Le début de la deuxième période est un cauchemar pour les Annéciens. Sept minutes durant lesquelles ils ont subi 4 exclusions et n’ont marqué le moindre but tandis que Longvic punissait son adversaire sur chaque possession. Sans solution, Annecy a laissé filé un match qui semblait à leur portée quelques minutes plus tôt.

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