Non classé

Les 10 transferts de l’été !

Cette semaine, on s’intéresse aux mouvements marquants de cet été 2019. Tous les clubs n’ont pas communiqué leurs transferts, on s’attardera donc sur ceux qui l’ont été et il n’était pas compliqué d’en trouver 10.

Crédit photos : Les Carabiniers de Billy Montigny

Cette semaine, on s’intéresse aux mouvements marquants de cet été 2019. Tous les clubs n’ont pas communiqué leurs transferts, on s’attardera donc sur ceux qui l’ont fait et c’était pas compliqué d’en trouver10.

Ivan Lazic (Cournon d’Auvergne)

Après une expérience très rapide chez Villeurbanne, Ivan Lazic est allé renforcer Saint Flour, alors très décevant en Janvier dernier. Ce qu’on peut dire, c’est que l’ancien arrière de Grenoble a littéralement changé le visage des auvergnats. Entre sa gestion du jeu et sa force de frappe, Lazic s’est montré et a rapidement tapé dans l’œil de Cournon d’Auvergne, désireux d’être ambitieux cette année. Avec une base arrière Lazic-Bouquet, l’ancien promu se donne les moyens d’espérer taper à la porte des poids lourds. Reste à savoir comment se passera le partage de la gomme l’an prochain mais c’est à coup sûr l’une des recrues de l’année.

Badredinne Somaï (Granville)

Il était annoncé restant avant la fin de la saison chez Compiègne. Le concours de circonstance aura fait que jouer en Prénationale ne pouvait pas être possible pour celui qui a été élu, meilleur gardien de la Poule 3. Granville ne s’est pas gêné et a jeté son dévolu sur Badredinne Somai qui leur apportera son expérience et son niveau handballistique qui n’est plus à démontrer. A 36 ans, l’ancien gardien de Caen ou Cherbourg rejoint ici un club qui a réussi à prouver son potentiel pour jouer les premières places dans cette Poule 2, désormais plus ouverte et adaptée aux normands.

Jotham Mandiangu (Istres)

On redescend en terme d’âge avec le pivot de l’Equipe de France u19, Jotham Mandiangu. Après une saison très solide qui a fait de lui le meilleur pivot de la Poule 2, l’international jeune rejoint le Sud et plus précisément Istres. Après quelques départs pour les istréens, il y avait un besoin de se renforcer sur ce poste. C’est chose faite avec le physique imposant de l’ancien pivot de CessonRennes. Avec Bastien Cismondo, il aura à l’instar de Mathieu Lanfranchi un entraîneur qui saura le faire progresser à ce niveau-là. Il faudra vite prendre ses marques car, dans le sud, ce n’est pas la même ambiance.

Crédits Photo : IHF

Mickaël Grocaut (Billy Montigny)

C’est un retour au club marquant que va connaître Billy Montigny. Mickaël Grocaut, formé au club et avec plus de 300 matchs professionnels à son actif, s’est décidé à rempiler pour une nouvelle saison à 39 ans. Après une pige à Calais en Prénat’ remportant au passage la finale de Coupe Régionale, l’ancien pivot de l’USDK s’est laissé tenter de boucler la boucle avec son club formateur. Cette arrivée va donc renforcer l’expérience des Carabiniers mais aussi bien entendu la défense nordiste. On suivra donc de près l’influence qu’il aura dans une N2 qu’il a connu il y a de ça près de 20 ans et composée de joueurs formés au club.

Hugo Naudin (Beaune)

Hugo Naudin baigne dans le handball depuis son plus jeune âge. Née de parents handballeurs, la fratrie Naudin s’est logiquement tournée vers la petite balle. Après avoir été formé au club de Beaune, il a intégré le centre de formation de Dijon. Dès les -18 ans il a su se révéler comme un joueur avec un gros potentiel. D’abord cadre indiscutable en N2, il a ensuite intégré le groupe professionnel où il a retrouvé son frère aîné, Pierrick Naudin. Après 2 saisons sous les ordres de Jackson Richardson puis Ulrich Chaduteaud, Hugo Naudin retrouve son club formateur dans le cadre de son projet professionnel. Un apport non négligeable pour le BHB. Malgré son jeune âge (22 ans), il apportera son expérience et la rigueur apprise en Proligue et se dessine comme un joueur clé de l’effectif Beaunois.

Sébastien Garain (Draguignan)

Le meilleur pivot de la Poule 6 avait l’occasion de retrouver un niveau semblable au sien en N1 avec Antibes mais Sébastien Garain a préféré rejoindre le projet de Draguignan et rejoindre le Var. La-bas, il retrouvera d’anciens coéquipiers comme Aurélien Abily et il sera peut être l’un des maillons forts d’une ambition retrouvée pour le club coaché par Sébastien Mercère. Cette Poule, il la connait très bien et l’adaptation se fera naturellement dans un groupe où il se sentira très bien. Peut être aura t’on droit au Back to Back sur le poste de pivot ? Affaire à suivre.

Crédit Photos : Loïc Gérard

Bertrand Pachoud (Aix en Savoie)

L’ancien entraîneur du centre de formation de Chambéry a décidé de changer d’air cet été et c’est bel et bien le promu Aix en Savoie qui est l’heureux élu dans l’histoire. Après avoir connu de sacrés espoirs pendant 16 ans, Bertrand Pachoud va pouvoir s’occuper du voisin Aix les Bains. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne part pas en terre inconnue avec plusieurs joueurs passés sous sa houlette autant à Chambéry que dans le cadre scolaire où il opère. Les savoyards ont maintenant les clés pour se remettre en selle et s’installer au niveau qu’ils ont connu il y a quelques années. Avec un effectif initialement prévu pour la N3, la tâche ne sera pas simple et Pachoud sera un facteur important dans cette lutte pour le maintien.

Ibrahima Diaw (Saint Cyr)

C’est un gros poisson que Saint Cyr a réussi à faire venir avec Ibrahima Diaw. On l’avait quitté en annonçant sa fin de carrière chez Saran, la faute à un physique de plus en plus fragile pour continuer à jouer à un niveau professionnel. 6 mois de repos sont passés et voilà l’ancien capitaine de Paris et de Saran prêt à relever un nouveau challenge chez le promu. Accompagné d’anciens adversaires de l’époque, Diaw va métamorphoser la défense déjà très aguerrie de Saint Cyr. On a hâte de voir ce que ça donnera sur les terrains de la Poule 2. Il faudra tout de même avoir un temps d’adaptation au niveau de Nationale 2 où le rythme des entraînements change et des décisions d’arbitrage pouvant poser problème à d’anciens gros défenseurs d’équipes de LNH.

Valentin Gouy (Saint Raphaël)

Depuis deux ans à Villeurbanne, Valentin Gouy a pu profiter de l’absence de Grégory Thévenot la saison passée pour se montrer et prouver qu’il avait le niveau pour se voir offrir une place de titulaire chez les u19 en Equipe de France. Pour compenser les départs de Mathias à Strasbourg et Gschwind à Saintes, Saint Raphaël a jeté son dévolu sur le rhodanien. Le lyonnais aura l’occasion de montrer qu’il a sa place dans un club aussi relevé. L’atmosphère qui régnera dans le club varois sera sûrement plus sereine pour l’international junior. Maintenant en Nationale 2, il devra confirmer qu’il est bien le patron des cages de cette génération et sera bien un atout pour Saint Raphaël.

Jimmy Brun (ETEC)

C’est un pari pourrait-on dire que nous avons fait sur Jimmy Brun. Après avoir connu plusieurs piges en D1 avec Nîmes mais quelques pépins physiques notamment sur sa patte gauche, la recrue phare de l’été pour le TEC aura l’occasion de retrouver la lumière. Certainement en manque de rythme au début, le gaucher d’Angoulême pourrait bien au fil de la saison s’affirmer comme l’une des belles prises de Baptiste Faucher. Une saison pleine sera déjà une victoire pour l’ancien ailier des Crocodiles mais on compte bien miser sur plus que ça.

Most Popular

To Top