Poule 1

Les Griffons prennent de la hauteur

A la veille de Noël, la Poule 1 est toujours aussi indécise. Les jeunes Fenix, toujours invaincus, dominent le championnat. En bas, cinq équipes se battente pour éviter la descente. Rien n’est encore fait et cette trêve risque de relancer les dés pour la deuxième partie de saison.

(Photo : Philippe Maudet)

A la veille de Noël, la Poule 1 est toujours aussi indécise. Les jeunes du  Fenix, toujours invaincus, dominent le championnat. En bas, cinq équipes se battent pour éviter la descente. Rien n’est encore fait et cette trêve risque de relancer les dés pour la deuxième partie de saison. Les résumés de la 8ème journée sont ici ! 

Un pavé a été lancé dans la marre : « ROC : cette fois, ça sent la crise » pouvait-on lire dans la presse locale. Après une sixième défaite en 8 matchs, les Rhuténois pointent à la 12ème et dernière place. Cette position de lanterne rouge fait beaucoup parler mais rappelons que cette formation est très jeune. Face aux Charentais, les ROCistes débutent bien et gardent la tête jusqu’au quart d’heure de jeu quand le TEC égalise grâce à Hugo Raballard. Les Chevaliers vont gérer leur avance en conservant 2 buts d’avance avant un dernier 7m de Bonicel qui permet à son équipe de retourner au vestiaire avec un seul but de retard. Le public, bouillant, pousse ses joueurs pendant la deuxième mi-temps mais les 10 minutes sans marquer, à la reprise, auront réduit les espoirs de Julien Demetz et ses hommes. Aurélien Simon, le meilleur buteur de N2, aura tenté de renverser la situation mais en vain. Les objectifs de début de saison étaient tout autre, reste à savoir si la trêve va les rebooster ou les terminer. 

Lormont accueillait la réserve de Billère. Ces deux équipes luttent pour le maintien et le gagnant pourra bénéficier d’un bon bol d’air avant les 7 semaines de trêve. Ce sont les visiteurs qui prennent les devant avant de voir les Lormontais revenir rapidement et même prendre le large 6-4 puis 14-7 ! La fin de mi-temps approche et le rythme baisse, seulement 5 buts sont inscrits par les deux équipes lors des dix dernières minutes (3-2). Yohan Dejean (19 arrêts) a clairement mis à mal les tireurs adverses et aura grandement contribué à la victoire de siens ! Car en face, Enzo Furnari (7 buts) aura fait frissonner Les Iris, en ramenant son équipe à seulement 3 buts à l’entame du money-time. Les frères Contiero mettront un dernier coup de collier pour empocher les 3 points et s’éloigner de la zone de relégation.

C’était LE match très attendu du haut de tableau. Tardets attendait Bruges le pied ferme. Surpris de leur 3ème place avant la rencontre, ils appelaient au miracle pour battre cette équipe bâtie pour jouer la montée en N1. C’est pourtant bien le Zibéro qui fera la meilleure entame en creusant rapidement l’écart 3-1 puis 6-2 grâce, encore une fois, à ces frères Khayar. Cueillie à froid, l’équipe Girondine resserrera les rangs à la 20ème minute et en profitera pour passer devant sur un but de Valentin Herrero. Les Toros rentrent au vestiaire en menant de la plus petite des marges, 14 à 13. Le bon début de partie des Basques a été balayé en 10 minutes. Alors que la reprise est serrée, c’est Daniel Khayar qui permet à son équipe de repasser devant et son frère de creuser l’écart au quart d’heure (22-19). La fin de match se tend, les visiteurs n’abdiquent pas. Bozom est expulsé et Herrero met la pression en marquant (28-27) alors qu’il reste 1’30 à jouer. Le suspense est intense, Marmissolle rate le tir pour tuer le match et offre la possibilité à ses adversaires d’égaliser. Le dernier temps-mort posé par Franck Fischerkeller (coach Brugeais) n’est pas productif. Tardets remporte le match et devient le dauphin de Toulouse ! Quant à Bruges, la trêve leur permettra de recharger les batteries. Avec 0 victoire depuis le 3 Novembre et un Fenix qui prend le large, la montée s’annonce compliquée.

Retrouvailles entre Objat et Asson après s’être déjà confrontés en N3, il y a deux ans. Une fois les commodités faites, place à la rencontre. La première mi-temps est serrée, les locaux réalisent à plusieurs reprises de mini-breaks très vite effacés par des Assonnais surmotivés. Les deux équipes se séparent sur un score de parité, à la pause (16-16). Les visiteurs ne se font pas avoir une deuxième fois et mettent la main sur le ballon dès la reprise. Prenant logiquement l’avantage au score, Cornelia Salistean est contrainte de procéder à quelques changements tactiques qui n’auront pas réglé les problèmes… au contraire. La défense d’Objat s’ouvre, Maxime Khune & Co. en profitent pour augmenter l’écart et Lucas Rémy enchaîne les parades. Asson repart avec les 3 points face à un autre mal classé. Pour la co-présidente, Valérie Larroche, c’est avant tout une victoire collective : « Tous les joueurs ont fait un énorme match et ont tous participé activement à cette belle victoire« . Et à la question Sortir de la zone rouge, avant Noël, vous permettra de passer la trêve plus sereinement, elle n’hésitera pas à répondre : « Oui c’est une victoire très précieuse !« .

Griffon à 3 têtes 

Cette dernière à la maison permettait à Poitiers de confirmer sa bonne forme après avoir battu le ROC (30-29) et Bruges (27-33). Même si L’Union ouvrait le score, les locaux sont rapidement repassés devant. En imposant un rythme soutenu, les Toulousains n’arrivent pas à suivre et voient leur adversaire prendre le large. La mi-temps sifflée, les Griffons ont fait le plus dur et mènent 18 à 14. S’envolant dès la reprise, Fabien Vedel (Coach Unionnais) est contraint de prendre un premier temps-mort. Ceci ne calme pas les ardeurs Poitevines qui s’envolent au score (29-19). Deuxième temps-mort qui est suivi d’un 3-1 en faveur du Grand Poitiers. Vedel peut se tirer les cheveux, ses joueurs ne sont clairement pas dans un bon jour. Malgré un sursaut d’orgueil en toute fin de match, l’écart est conséquent et ne représente pas la différence au classement. Victoire 35 à 27 et Poitiers se retrouve au pied du podium. L’arrivée d’Ibrahima Sall a permis à sa nouvelle équipe de passer un cap. Son apport défensif et offensif (41 buts en 4 matchs) sont clairement des atouts sur lesquels Christian Latulippe pourra s’appuyer pour la seconde partie de saison.

Le capitaine Bonnin peut sourire après cette 3ème victoire en 3 matchs (Photo :  Philippe Maudet)

L’Aspom n’aura pas avoir honte de sa prestation face au Fenix. Dans une rencontre qui paraissait déséquilibrée, Bègles aura tenu la dragée pendant 30 minutes ! En effet, les hommes de Rémy Puyau ont mené toute la première mi-temps. La faute à qui ? La faute à personne, les visiteurs ont su jouer propre pour convertir leurs tirs et défendre assez sérieusement pour garder leur adversaire derrière et donc rentrer au vestiaire en menant 16 à 15. Le 3-0, encaissé en début de seconde période, oblige Puyau à poser son temps-mort. Toulouse accélère, joue juste et trouve plus facilement les solutions. L’écart augmente, Lenain (13arrêts) tente de limiter l’hémorragie mais ses camarades ne trouvent plus la mire. Le Fenix a été inquiété mais a su réagir au bon moment. Attention à ne pas réitérer ces erreurs face à d’autres équipes s’ils ne veulent pas gâcher leur excellente saison (7V ; 1N ; 0D).

ROC Aveyron HB 30-31 ETeC HB
Lormont HBHG 29-26 Billère HBPP 2
Zibéro Sports Tardets 28-27 Bruges 33 HB
HBC Objat Corrèze 33-41 Asson Sports
Grand Poitiers HB 86 35-27 AS L’Union HB
Fenix Toulouse HB 2 32-24 ROC Aveyron HB
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