Poule 6

Poule 6 – Preview 2020/2021

Crédit Photos : Laure Boutiot

Après une saison rocambolesque et un arrêt prématuré, nous voilà repartis pour de nouvelles aventures sur les parquets du Sud Est de la France. Cette année c’est une saison digne de Koh-Lanta qui nous attend, le topo : 12 candidats avec des fourmis plein les jambes et prêts à en découdre dès ce week-end.

En fil rouge, la mythique épreuve des poteaux nous tiendra en haleine toute la saison pour qu’à la fin il n’en reste qu’un pour l’accession en N1. Les derniers et avant-derniers verront leurs flambeaux soufflés et seront contraints de retourner à l’étage inférieur. On ne sait pas vous, mais nous on a hâte que ça commence… Générique !

Chateauneuf

La COVID n’aura pas seulement prématurément mis un terme à la saison, mais il aura également empêché les Châteaunevais de fêter les 30 ans d’existence de leur club. Châteauneuf s’est classé 10ème à 3 points du 6ème la saison dernière dans cette Poule 6 toujours très homogène. Pour cette nouvelle saison, les chaises musicales annuelles des gardiens ont encore une fois eu lieu sur les bords de l’étang de Berre avec un échange Maoudjoudi/Stambouliyan avec le club voisin de Vitrolles (N3), c’est le seul départ à noter chez les Rouge et Blanc.

Helmrich a joué la stabilité dans son collectif en ne recrutant que 3 joueurs : Pipier et Hospore (sans club) et Dussaud (Miramas, N3) qui lui garantira une meilleure qualité de rotation que la saison précédente. Les coéquipiers de l’exemplaire capitaine Laux auront du pain sur la planche pour éviter les 2 dernières places synonymes de relégation, mais avec leur hargne caractéristique, soyez surs qu’ils vendront chèrement leur peau. 

Saint Etienne

De retour dans la Poule 6 mais rompus à ce niveau de jeu, les Stéphanois nous rejoignent après s’être classés 5ème de la Poule 5 la saison précédente à 3 points du podium. Après sa première saison sur le banc du SAM qui lui a permis de prendre la mesure de son groupe et de la structure du club, Gerwert a décidé de placer le projet de jeu et l’état d’esprit au-dessus de tout pour la saison à venir.

Ce sont donc les transferts qui ont été les premiers marqueurs forts de ce changement de cap avec quelques surprises comme Kournif et Thoral ou encore Falatik et Janisset (Caluire, N1) qui ne seront plus Verts cette saison. Gerwert a décidé de s’entourer de joueur qu’il a déjà côtoyé et dont il connait les valeurs sportives et humaines : essentiel pour jouer le haut de tableau et insuffler cet état d’esprit guerrier souhaité par le coach.

C’est donc un mélange de joueurs expérimentés (Diawara, Ouedraogo, Jaovelo, Tharaud) et de jeunes pousses pleines d’avenir qui débarque dans le Forez. L’objectif est clairement annoncé : retrouver la N1 dans les années à venir, mais avec une seule montée, la tâche s’annonce ardue pour les Nordistes de la poule qui auront fort à faire pour chacun des longs déplacements dans le Sud de la France.

Cavigal Nice

Après une excellente saison en N3 (1er de leur poule) qui les a logiquement vu accéder à l’échelon supérieur, le Cavigal fait partie des petits nouveaux dans notre Poule 6. Deux départs sont à compter dans les rangs Azuréens : Rivet et Fauvet.

Pour les arrivées, Jean-Zephirin a recruté plutôt jeune avec Fiorenza et Graglia, mais il devrait pouvoir compter sur des recrues de l’équipe première pour venir régulièrement renforcer la réserve avec Gaspari (Villeurbanne, N1) et Boyon (PAUC) par exemple.

En tant que réserve d’équipe pro, les Niçois ont un jeune effectif avec une mission principale de formation de talents pour son équipe de Proligue. Attention, cette réserve n’est pas venue faire de la figuration et compte bien tirer son épingle du jeu.

Pour se mettre tout de suite dans le bain, quoi de mieux qu’un bon derby chez ses voisins de palier du BTP dès ce weekend, de quoi se jauger face à une équipe expérimentée en N2. 

Saint Raphaël

Déception, c’est le mot qui résume la saison précédente des Varois. On les voyait jouer les premiers rôles, on les a finalement vu frôler la descente, sauvés par la Covid. L’inexpérience et la jeunesse des joueurs de Vojinonic sont probablement une des causes de cette saison manquée. Mais dans tous les échecs, il faut y voir du positif : cette saison a été pour beaucoup la première à ce niveau et leur a permis d’engranger du ballon.

La stabilité de l’effectif (1 départ pour 1 arrivée) permet à Vojinovic de pouvoir continuer sereinement le travail débuté la saison dernière tout en espérant aussi de continuer à voir les Paschal, Petit et Vojinovic sur les parquets de N2. A noter que cette saison, les dates de match de Starligue peuvent se recouvrir avec les dates de N2, ce qui pourrait limiter la descente de certains joueurs semi-pros de centre de formation.

On sent les Raphaëlois revanchards, déterminés et surtout plus aguerris que la saison dernière, il devrait sans doute livrer une saison plus aboutie que la précédente. 

PAUC

A côté d’une attaque de feu (2ème du championnat avec 30.6 buts marqués par match), la défense Aixoise fait grise mine (pire défense ex-aequo avec Teyran, 31.3 buts encaissés par match). Certes cette réserve de Starligue a produit un handball total, dynamique et spectaculaire mais ses largesses défensives n’ont pas permis de se classer mieux que la 6ème place, ce qui reste tout de même une place plus qu’honorable.

Cette saison sera une année charnière, car certains cadres sont partis : Porte, Rasol, Boyon et il va falloir vivre sans eux. Mais sans nul doute que l’expérimenté De Samie a plus d’un tour dans son sac pour façonner et polir ses diamants bruts du centre de formation. Il faudra également compter sur Paris et Filipovic (recrue de D1 croate) en contrat semi-pro pour venir prêter main forte à la N2 tant que le calendrier de la Starligue leur permettra.

Le PAUC devrait rester une redoutable équipe proposant un handball spectacle et qui devrait faire plaisir à voir, et au fond, c’est ça qu’on aime ! 

Istres

On pourrait se dire que Istres s’est maintenu à une correcte 5ème place la saison dernière et que le contrat était rempli. Que nenni ! Sans une erreur administrative en début de championnat qui leur a couté 6 points, cette réserve de Starligue aurait pu (dû ?) terminer à la 1ère ou 2ème place et donc accéder à l’échelon supérieur.

Pas de place aux remords, il faut repartir au combat mais cette année se sera sans Pélissier, Paul et Hubert partis s’essayer à plus haut niveau, ni Thévenet parti renforcer le rival Marseillais. Parmi ces départs, l’impact de certain est à relativiser car les joueurs étaient partagés à moitié entre la N2 et la Starligue : c’est dire la qualité du groupe restant. Cismondo pourra compter sur les arrivées de Köttles et Bonnat pour renforcer son effectif.

Malgré les deux coupures dans la préparation Istréenne liées au virus (et en espérant qu’il les laisse tranquille), il faudra compter sur eux pour tenter de reproduire les mêmes résultats que la saison précédente et cette fois-ci peut être jouer la montée. 

Marseille

Nous avions laissé un Marseille sur courant alternatif à une décevante 10ème place lors de l’arrêt du championnat. Une crise sanitaire et un recrutement XXL plus tard, les Marseillais reviennent avec une tout autre ambition. En voyant débarquer Rasol (PAUC), Fernandez (Pau Nousty N1, frère de l’illustre Jérôme) et Thévenet (Istres) sur la Canebière, on comprend bien qu’un cap est franchi.

Avec le maintien des cadres, l’intégration de jeunes pousses formées au club et l’apport physique et d’expérience des recrues, le CSMPHB ne peut pas se cacher et va devoir assumer ce nouveau statut. Pendant la préparation de ses joueurs, Perrin a dû composer avec le protocole sanitaire versatile et les mesures préfectorales liés à la zone rouge, mais cela n’a pas empêcher les Phocéens de bosser dur le projet de jeu et les automatismes nécessaires à l’intégration des nouveaux.

Les résultats des amicaux ont été à l’image de leur saison précédente : irréguliers, mais on sent que la mayonnaise (ou plutôt l’aïoli) commence à prendre et que lorsque le rythme de croisière sera atteint, même la Sardine ne résisterait pas au CSMPHB pour déboucher le port de Marseille.

Guilherand Granges

Après avoir joué les troubles fêtes la saison dernière en réussissant de belles performances (victoire à la Crau, victoire contre Villeneuve-Loubet, tous deux montés en N1 cette année), les Ardéchois ont bouclé l’exercice 2019/2020 à une 7ème place méritée pour la première saison de leur histoire à ce niveau de jeu. Cette année sera celle de la confirmation et l’effet de surprise de la saison précédente ne devrait plus fonctionner.

Exit Beaucourt, Nardello et Desbos partis jouer à Cournon et Frontignan en N1, le HBGG perd ses 3 meilleurs buteurs de la saison précédente (environ 50% des buts marqués l’an dernier). Combiné au départ de Almarcha pour l’ASBTP et l’arrêt de Bredel, le tableau peut sembler sombre au pied de Crussol, mais c’est sans compter sur le recrutement réalisé par Héritier en commençant par un ancien de la maison : Rocha qui signe son retour après une saison en Alsace, Carriere pilier de la N3 et pigiste en Proligue avec Valence et Damier venu tout droit de Guadeloupe.

Avec cet effectif rajeunit, vous aurez compris que ce sont des changements importants opérés par le HBGG, l’objectif de maintien ne sera pas une mince affaire mais l’effectif pourra s’appuyer sur un soutien indéfectible de ses Zébrés à domicile comme à l’extérieur et probablement la meilleure paire de gardien de la poule avec le duo Rajkovic/Marce.

AS BTP Nice

Première équipe à changer de coach cette année, le BTP a enregistré le départ de Gervais mais à tout de suite réagi avec l’arrivée de Frixa en provenance du VSJB (PN). Avec seulement 15 joueurs utilisés la saison précédente, le BTP était l’équipe ayant le moins fait tourner son effectif.

Avec le départ de Abdullah à Draguignan, Benkhalifa à Antibes plus les arrêts de Bourasseau et Ricardo : le besoin de recruter était impératif. Le coach a fait le choix de se baser sur les jeunes issus de la formation (réserve ou u18) pour venir compléter son groupe, l’arrivée d’Almarcha du HBGG en Kamdem de Villeneuve d’Ascq amèneront de l’expérience. Bien entendu, les cadres sont toujours présents avec notamment l’inusable Sidibé et Rabenandrasana.

N’ayant jamais coaché à ce niveau, le coach Frixa va devoir s’acclimater rapidement à l’exigence de la 4ème division nationale car ce sera un derby contre le Cavigal en guise de bizutage. Venant du Cavigal, ses hommes auront fort à faire contre son ancien club, promu cette année, pour faire régner la suprématie à Nissa la Bella

AS Monaco

Comme chaque année la préparation estivale se fait sans bruit sur le Rocher, peu de communication, le recrutement ne fait pas de vague mais comme chaque année il faudra compter sur Monaco pour jouer les premiers rôles.

Avec un seul départ à l’intersaison (Gustan Erin) et l’arrivée de deux joueurs d’expérience : Toumi en provenance de Frontignan (N1), également ancien du MHB et ex-international tunisien et Baradji en provenance de Gien Loiret (N1), Monaco s’est clairement renforcé. Le club de la Principauté peut prétendre à la montée en N1 cette saison après avoir fini à un petit point de l’accession en N1 la saison dernière.

Avec de bons gardiens (Breemeersch et Galas) et un collectif bien huilé, il sera cette année encore difficile de venir gagner sur le Rocher : nul doute que cette année Monaco fait partie des favoris. 

Teyran

Avec seulement 2 victoires en 14 matchs, Teyran s’est logiquement classé bon dernier à l’arrêt de la saison. Le paradoxe de cette équipe est d’avoir dans ses rangs le meilleur réalisateur du championnat en la personne de Grébille avec la bagatelle de 20 buts d’avance sur son dauphin mais également la pire défense du championnat avec 31.3 buts encaissés par match en moyenne.

Du changement était attendu pour tenter d’insuffler une nouvelle dynamique à l’équipe Héraultaise  et ça a été chose faite avec l’arrivée de Boisteau à la tête de l’équipe. Fort d’avoir réussi à garder son goléador maison, les Teyrannais se sont résolus à voir partir Dornois mais pourront compter sur l’arrivée d’un trio venant de Lattes en N3 (Isnar, Gol, Seghir) et également de 2 autres joueurs avec de jolis CV mais sans pratique depuis quelques années.

C’est donc une équipe en construction qui se présente à l’aube de cette nouvelle saison, la préparation a été correcte avec des résultats encourageants, les automatismes devront être rapidement trouvés car dès le premier match les points vaudront chers avec le déplacement en Ardèche (HBGG) chez un concurrent direct pour le maintien. 

Grand Avignon

 Et voici notre deuxième et dernier promu ! Classé deuxième de leur poule de N3 (derrière le Cavigal), l’OGAHB monte d’un cran pour venir se frotter à notre belle Poule 6. Deuxième meilleure attaque (29.4 buts de moyenne) et meilleure défense (23.9 buts de moyenne) la saison passée, Avignon débarque en N2 avec des arguments à faire valoir.

Un changement de coach qui n’en est pas vraiment un, puisque Vezzani, adjoint la saison passée, prend la tête de l’équipe première. L’arrêt de Lhermet et le départ de Derisbourg (Nîmes), grands artisans de la montée en N3, semblent préjudiciables. Mais Vezzani a plus d’une corde à son arc et s’est débrouillé pour faire recruter des joueurs expérimentés (Raffegeau et Toussaint), mais également des jeunes issus des centres de formation et pôles espoirs des alentours.

Borie, faisant office de briscard pour son jeune âge, signe également son grand retour dans notre poule en posant ses valises non loin de chez lui, dans la cité des Papes. C’est un groupe en pleine construction qui se présente à l’aube de cette nouvelle saison, les matchs amicaux plutôt réussis nous donnent un avant-gout du gros potentiel présent en Avignon

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